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La durabilité de l'acacia

Relations entre le perte de masse(%) causée par Coriolus versicolor et l'âge des arbres.

La dégradation biologique du bois est un procédé très complexe qui dépend de nombreux facteurs. Pour tester la durabilité naturelle du bois vis-à-vis des champignons lignivore, des échantillons de bois sont typiquement exposés à ceux-ci.

À la fin de l’exposition, la perte de masse engendrée par l’attaque des champignons permet d’apprécier la durabilité naturelle du bois.

 

La perte de masse répartit les essences entre les différentes classes : classe 1, très durable à classe 5, non durable. L’aubier est toujours considéré comme non durable quelle que soit l’essence considérée. Dès lors, les tests de durabilité ne portent que sur le duramen du bois..

 

A titre d'exemple, les valeurs médianes des pertes de masse causées par le  champignon Coriolus sont présentées dans la figure ci-dessous.

L’analyse des valeurs médianes de pertes de masse montrent que le bois juvénile (situé près de la moelle) est moins résistant que le bois mature (proche de l’écorce) aux attaques des champignons lignivores.

 

Plusieurs études montrent que la différence de durabilité observée entre les bois juvénile et mature peut être attribuée aux fortes variations de la teneur en extraits, absents dans l’aubier, moindre dans le bois juvénile (proche de la moelle), et en augmentation vers les zones externes du duramen. Ces substances chimiques, qui rendent le bois résistant à la dégradation.

De plus, la durabilité naturelle du duramen croît à mesure que l’on s’approche de l’aubier. Chez le robinier, ce sont les polyphénols (plus précisément les flavonoïdes) qui confèrent au bois sa durabilité naturelle.

Plus d'informations à propos des polyphénols peut être retrouvé ici

 

Globalement, le bois de robinier est attribué à la classe 1 (très durable), même si le bois juvénile plus sensible se retrouve essentiellement en classe 2 (durable). Toutefois la proportion de bois juvénile dans la grume est nettement plus faible que celle du bois mature. Ceci est d’autant plus vrai dans le contexte des forêts roumaines où le robinier croît lentement.

Pour plus d'informations: https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/157677/1/fw126_3-16robinier.pdf

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